La Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief) viens de condamné ex-locateur du palais de la colombe reconnu coupable d’enrichissement illicite, de détournement de deniers publics et de blanchiment de capitaux. Ibrahim Kassory Fofana l’ex-premier ministre chef du gouvernement du président Alpha Condé doit s’acquitter d’une amende de 2 milliards de fg. Pour le procureur de la cours spéciale ( CRIEF) Aly Touré : Nous estimons que la poursuite que nous avons entamée est bien fondée, les éléments constitutifs bien fondés et ça a été repris par la cour et ça a été vraiment un motif de satisfaction. La satisfaction, c’est aussi un message qu’on envoie aux dirigeants pour ne pas faire des biens publics ce qu’ils veulent. Et là, c’est pour dire que la gestion de la chose publique doit être moralisée » malgré l’absence d’Ibrahim Kassory Fofana et ses avocats ses avocats ont également bouder la salle d’audience tout en dénoncent que la justice est instrumentalisée, mais aussi une violations de la procédure et de l’ingérence politiques. Pour maître Sidiki « Ce n’est pas une condamnation, le juge a des preuves d’un magicien. Les 15 milliards, on a démontré qu’il y a, jusqu’à présent 12 milliards à la banque centrale. Il y a 3 milliards qui ont été sortis par l’actuel ministre de l’Énergie pour faire l’assainissement des hôpitaux. Et si le juge a la force occulte encore de condamner notre client pour le même montant, et pendant ce temps, la coordonnatrice du projet MAMRI est poursuivie pour le même montant, le ridicule ne tue pas. Kassory croit en son innocence. Donc, pour nous, c’est une décision taillée sur mesure. C’est regrettable, on va exercer tous les recours » Maître Sidiki crois l’innocence de sont client et convaincu que des mains noire sont derrière cette situation: » Écoute le » La force restera à la loi, et on croit en la loi. Condamner quelqu’un pour un montant qui est encore disponible à la banque centrale, je crois que c’est méchant. Kassory ne mérite pas ça, il va relever appel. Et en attendant, on s’en remet à la sagesse divine, parce qu’il n’y a plus d’espoir en la justice.
Nous y reviendrons
Kamissoko Mohamed
Med le sorcier